La période des fêtes de fin d’années est une période généralement animée et riche en émotions. Elle est également intense pour notre corps ! En effet, les repas s’enchaînent et sont généralement copieux ce qui peut être d’autant plus difficiles lorsque l’on souffre de troubles du comportement alimentaire…
Fêtes et troubles alimentaires
Pour les personnes souffrant de TCA (troubles alimentaires), les repas de fêtes peuvent être une véritable épreuve. En effet, bien que festive, c’est une période généralement anxiogène pour les personnes ayant un rapport à l’alimentation troublé. Les personnes sujettes aux TCA sont prises entre diverses émotions, vécues de manière relativement violentes. Ainsi, c’est un point crucial qu’il convient d’anticiper au mieux.
La sortie de zone de confort de la personne souffrant de TCA
De manière générale, une personne atteinte de TCA se trouve dans des situations d’hyper-contrôle, ou à l’inverse de lâcher prise total, que l’on pourrait qualifier de perte de contrôle. Qu’il s’agisse d’anorexie, de boulimie, d’hyperphagie ou autre TCA, la personne sujette à ces problèmes alimentaires est automatiquement mise à l’épreuve lorsqu’elle sort de son cadre habituel.
Le cadre habituel peut se définir par le quotidien, où, bien souvent, des rituels ou autres habitudes sont en place chez soi. On pourrait qualifier cela comme une zone de confort.
La personne sort de sa zone de confort sitôt qu’elle :
– se rend au restaurant,
– se rend chez des proches, famille, amis, notamment pour des apéritifs dînatoires
– reçoit du monde chez elle
En effet, elle est automatiquement dans un état de stress et se questionne bien à l’avance sur ce qu’elle va pouvoir manger, sur les stratagèmes qu’elle va utiliser pour faire semblant de manger, pour se faire vomir, pour manger en cachette et avec honte, etc.
Ainsi, le jour de “sortie de zone de confort” arrivant, elle peut vouloir éviter ces situations et annuler sa présence. Si cela arrive, elle culpabilisera. Si elle décide d’affronter cette situation, elle culpabilisera aussi…
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Comment faire pour anticiper au mieux les fêtes ?
Pour en revenir aux périodes de fêtes de fin d’année, il convient de dire que l’annulation de présence est relativement compromise… Toutefois, il est possible de se donner les moyens de prévenir et d’anticiper ses propres réactions.
Gestion de la frustration
L’idée est donc de partir du principe que, quoi qu’il en soit, la frustration existera. Donc, idéalement, il est intéressant de commencer par se questionner sur différents points :
- Quel est mon comportement habituel lors de repas à l’extérieur ?
- Comment je réagis à ce comportement habituel ? Comment je me sens en ayant ce comportement ?
- Qu’est-ce que cela m’apporte de me comporter comme ça ?
- Et si j’essayais de changer de comportement, comment je me sentirais ?
- …
Il est important d’anticiper ces situations en se posant réellement des questions, en s’imaginant vivre les choses de manière habituelle, en s’imaginant vivre ces situations de manière différente ; cela permet au cerveau de mieux appréhender la situation réelle qui va se présenter…
La visualisation
S’imaginer vivre ces situations grâce à des exercices de visualisation peut être d’une grande aide. C’est un outil magique, de plus en plus utilisé.
Vous pouvez faire appel à un professionnel pour vous guider, notamment sur l’axe de la PNL. Cela consiste à vivre la situation qui va se présenter, via nos différents sens, et ainsi de contribuer grandement à l’apaisement le jour J.
Se tester
Se mettre dans les conditions de ce que nous nous apprêtons à vivre est utile. En effet, il est possible de se tester sur les semaines qui précèdent, lorsque l’occasion se présente. Ainsi, vous pourrez voir vos premières réactions et adapter votre comportement pour la fois suivante, et ainsi de suite.
Il n’y a que la pratique, l’expérimentation des choses et des changements de comportements qui peuvent aider à vous transformer. Petit pas par petit pas et avec une grande volonté, vous pouvez y arriver !
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Et si je perds le contrôle ?
Vous avez perdu le contrôle et avez mangé tout ce qui vous passe sous la main ? Vous avez fait semblant de manger et vous vous êtes affamée une fois de plus ? Ce n’est pas grave !
Vous ne vous sentirez peut-être pas très bien, physiquement ou mentalement. C’est un fait. En revanche, vous pouvez faire le choix de ne pas culpabiliser ! Ou du moins d’essayer… En effet, notre corps, au-delà de l’aspect pur des calories ingérées et dépensées, a un fonctionnement complexe. Cela inclut notamment le fait d’associer une émotion négative telle que la culpabilité, qui peut stimuler certaines hormones favorisant ce que vous voulez à tout prix éviter ! Notre corps est une incroyable machine, qui n’a absolument pas besoin de notre mental pour fonctionner à la perfection !
Penser à ce que l’on veut vivre
Et si cette année vous décidiez de vivre cette période de manière sereine ?
Et si vous décidiez de profiter de votre entourage ?
Et si votre challenge était de prendre un peu de distance avec l’alimentation ?
Et si vous mangiez en conscience et en savourant ?
Et si tout simplement, vous retrouviez cette notion de PLAISIR ?
Autorisez-vous à vivre, à apprécier ces moments précieux, faites votre maximum pour y arriver. Cela est tellement libérateur et en vaut largement la peine.
par Justine D., coach de vie, praticienne en PNL et en yoga du réseau Médoucine.
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