Quand j’écris « Wonder Woman », vous avez la référence ? Cette super-héroïne qui sauve le monde en combinaison-short-bustier et diadème ?
Allégorie assez parlante de la partie de nous qui a accepté de croire qu’il était possible de tout faire parfaitement, en restant pleine d’énergie et toujours bien peignée !
- D’être une maman de pub TV, qui cuisine les meilleurs clafoutis et retrouve son ventre plat 10 jours après l’accouchement.
- De monter une entreprise à côté de son job salarié, en organisant l’Enterrement de Vie de Jeune Fille de sa soeur sur son temps libre.
- D’être la psy de sa mère, la mère de son homme, la coach de sa meilleure amie et l’auxiliaire de vie de sa gentille voisine âgée…
Vous reconnaissez cette personne ? Elle s’exprime probablement un peu en chacune de nous, dans des proportions variables, à certaines époques de notre vie où nous voudrions (nous) prouver que nous sommes fortes, capables, compétitives, et que nous valons la peine.
Le problème c’est qu’elle nous pousse gentiment mais sûrement vers l’épuisement physique et nerveux, autrement dit, le burn-out, qu’il soit professionnel ou personnel. Alors, comment apprivoiser notre Wonder Woman intérieure et la convaincre de troquer de temps en temps sa parure lamée contre un pyjama plus reposant ?
Suivre l’Accord Toltèque « Fais toujours de ton mieux »
Connaissez-vous les « 4 Accords Toltèques », ces directives de vie héritées de la sagesse chamanique mexicaine et transmises par Don Miguel RUIZ dans ses best-sellers de développement personnel ?
L’un d’entre eux nous encourage à « faire toujours de notre mieux », mais il peut être mal compris à première lecture :
« Fais toujours de ton mieux », dans la sagesse toltèque, ce n’est pas « Donne tout ce que tu as, jusqu’à l’épuisement ».
C’est une invitation à être juste avec soi-même en ne faisant :
- Ni moins que son mieux : pour ne pas avoir de regrets.
- Ni plus que son mieux : pour respecter sa capacité du moment et préserver son énergie et son enthousiasme sur la durée.
C’est une invitation à avoir de la bienveillance pour ses hauts et ses bas et à les respecter autant que possible, en « ménageant sa monture ».
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Faire une clé de bras à l’égo
L’égo, c’est cette voix dans ma tête qui me souffle que je dois accomplir des choses extraordinaires pour mériter d’exister et d’être aimée, et qui me surmène de toutes les manières possibles. Chaque fois que j’exige trop de moi-même, l’égo est là, avec sa peur que je n’aie plus ma place dans la société si je n’en fais pas assez.
Mais cette vie de course concurrentielle et de surenchère irréaliste, la souhaitons-nous à celles.ceux que nous aimons tendrement (nos enfants, par exemple) ?
Offrons-nous à nous-mêmes toute notre tendresse, et autorisons-nous à être exactement ce que nous sommes, avec nos talents et nos lacunes; nos richesses et nos parts d’ombres; nos moments de courage et nos jours de capitulation. Savourons la richesse d’exprimer toute la diversité de notre humanité. Apprécions la beauté de nos « failles » et pas seulement celle des vies factices de magazines.
Identifier et nourrir ses besoins profonds avec la Communication Non Violente
La CNV de Marshall Rosenberg est une exploration des sentiments et des besoins humains, qui permet à chacun.e de mieux se comprendre et de mieux comprendre les autres, pour interagir d’une manière respectueuse de soi et du lien.
Cette exploration des besoins permet, entre autres :
- De prendre conscience de ses propres besoins et d’accepter de commencer à les nourrir, au lieu de de se préoccuper uniquement de ceux des autres.
- D’identifier et formuler son besoin de recevoir de l’aide, lorsque c’est nécessaire.
- De lâcher prise des « faux » besoins, pour se concentrer sur ce qui a vraiment du sens dans notre vie et éviter de se disperser.
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Apaiser la super-héroïne intérieure, grâce aux Fleurs de Bach
Les élixirs floraux du Dr Bach peuvent nous accompagner de la manière suivante :
- Avec Larch, on s’attaque au sentiment de ne pas être à la hauteur, qui peut pousser à tous les excès et surmenages.
- On utilisera Red Chestnut pour contrer le besoin de materner son environnement en oubliant de s’occuper de soi-même.
- Si on ressent de la peur à l’idée que les choses pourraient mal se passer si on en faisait moins ou qu’on déléguait certaines tâches, on pourra utiliser Mimulus, qui agit sur les craintes identifiées.
- Enfin, Cerato pourra nous aider à nous affirmer et faire ce qui nous convient, même lorsque c’est moins confortable pour les autres.
S’évader du tourbillon intérieur avec 1 minute quotidienne de méditation
Une minute, vous allez me dire, c’est peu ! Mais c’est déjà un débranchement du mental, qui permet de se reconnecter à l’instant présent, et à la vie en nous et autour de nous. De faire taire pour quelques précieuses secondes les injonctions intérieures, et prendre conscience qu’il existe une autre réalité que ce tourbillon mental incessant : celle de l’ici et maintenant, perçu avec tous nos sens.
Et avec un peu de chance, vous allez y prendre goût, et cette petite minute quotidienne deviendra plus grande, ou plus fréquente, et de plus en plus bénéfique et apaisante.
Alors on y va ! On met son smartphone en mode avion, on ferme les yeux, et on observe la respiration qui gonfle l’abdomen, l’air qui entre et sort des narines, le bruit de cette inspiration et cette expiration…et lorsqu’on entend dans sa tête le mental qui veut reprendre la main, on lui répond gentiment :
«Oui, d’accord, mais dans une minute.
Là, je reprends mon souffle.
Là, je me consacre à cet instant.
À tout à l’heure.»
par Fanny Nahmias, praticienne en naturopathie recommandée du réseau Médoucine.
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