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Souffrez-vous du syndrome prémenstruel ?

23 juillet 2019
Souffrez-vous du syndrome prémenstruel ?

Par Aurore Roose, naturopathe recommandée du réseau Medoucine.

Le syndrome prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes physiques, psychiques et comportementaux apparaissant après l’ovulation. Ces symptômes perdurent jusqu’à l’arrivée des règles et disparaissent avec elles. La spécificité de ce syndrome tient à sa cyclicité, et à son intensité qui peut aller jusqu’à altérer significativement le fonctionnement personnel, social et professionnel.

Le syndrome prémenstruel peut associer plus d’une centaine de symptômes

Les plaintes les plus fréquentes font état de :

  • Tensions mammaires : les seins sont gonflés, lourds, tendus, sensibles et douloureux.
  • Tensions abdominopelviennes : le ventre est ballonné, souvent associé à une constipation, avec sensation de lourdeur pelvienne et une prise de poids transitoire.
  • Tensions circulatoires : des poussées hémorroïdaires peuvent apparaître, les varices sont sensibles.
  • Tensions psychiques : les troubles neuropsychiques les plus fréquents sont l’irritabilité, une humeur dépressive, l’anxiété, la fatigue, des troubles du sommeil, des troubles cognitifs, des changements du comportement alimentaire et des céphalées.

Son diagnostic peut être confirmé par un professionnel ou par une autoévaluation. Aucun examen biologique ou sanguin ne peut caractériser le syndrome prémenstruel. Les symptômes doivent être présents pendant au moins deux cycles.

Quelles sont les causes ?

Elles sont encore mal identifiées mais le consensus actuel renvoie à une vulnérabilité neurobiologique aux variations hormonales du cycle menstruel. Le système nerveux va répondre de manière inadaptée aux changements hormonaux. Par conséquent, tout ce qui affecte les hormones peut induire un SPM : une pilule mal dosée ou inadaptée, un traitement hormonal, un stérilet, des perturbateurs endocriniens que l’on va trouver dans l’alimentation ou dans notre environnement. Les événements impactant la sphère psychique peuvent également être des éléments déclencheurs. De même que toute affection touchant la vie gynécologique : infection génitale, accouchement, avortement, fausse couche, kyste ovarien, endométriose, etc

Certains facteurs augmentent également les risques de voir apparaître un syndrome prémenstruel comme le tabac, l’alcool, les excitants, le manque de sommeil, la sédentarité, une alimentation déséquilibrée, l’obésité, des conflits, le stress, la dépression. L’origine du syndrome prémenstruel est donc multifactorielle.

Que puis-je faire pour soulager mes troubles ?

Une fois le diagnostic posé, la première démarche est d’essayer de comprendre ce qui peut être à l’origine de ce SPM et ce qui peut continuer à l’alimenter dans votre vie actuelle. Comme il n’est pas évident d’avoir le recul nécessaire à cette évaluation, il peut être intéressant d’aller voir un naturopathe qui évaluera votre mode de vie et permettra de retrouver un équilibre alimentaire, en comblant les carences éventuelles et en apportant au corps l’ensemble des nutriments dont il a besoin, et un équilibre psychique en apprenant à gérer son stress et en retrouvant un sommeil de qualité.

Ce rééquilibrage peut être couplé à de la phytothérapie. Certaines plantes sont très efficaces pour diminuer le SPM. Certaines vont réguler les hormones, d’autres vont atténuer les douleurs des règles, amoindrir la congestion pelvienne, drainer ou agir sur les neuromédiateurs de l’humeur. De nombreuses alternatives naturelles existent, trouver le traitement adapté à sa physiologie peut prendre plusieurs mois, c’est pourquoi il est conseillé de se faire accompagner et de tenir un cahier journalier faisant état des symptômes et de leurs évolutions sur plusieurs mois.

Par Aurore Roose, naturopathe recommandée du réseau Medoucine.

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