Vous avez du mal à prendre des décisions importantes seul/e ? Vous êtes seul(e) et ne le supportez pas/plus ? Vous éprouvez un besoin urgent voire viscéral de retrouver un(e) compagne/on ? ou bien vous êtes dans une relation qui vous fait souffrir mais êtes terrorisé(e) à l’idée de rompre ? Ne seriez-vous pas dépendant(e) affectif/ve ?
Chacun d’entre nous devrait pouvoir être en paix même seul. Qu’est-ce qui fait qu’on peut à ce point croire que la présence d’un autre est indispensable pour se sentir bien ? Quels sont les excès auxquels cela mène sans que nous en ayons conscience ? Comment se libérer de cette dépendance avec la Sophro Analyse des Mémoires Prénatales de la Naissance et de l’Enfance ?
La dépendance affective, un problème de sécurité intérieure
C’est parce que l’attachement affectif entre l’enfant et les adultes qui l’ont entouré ne s’est pas fait dans de bonnes conditions que la sécurité intérieure n’a pas été correctement construite dans l’enfance (*). Ça peut être le cas, lorsque :
– un adulte référent est maltraitant physiquement ou psychologiquement,
– un parent n’est pas disponible (absent, malade, alcoolique),
– d’autres raisons ont généré un climat de peur, de dévalorisation.
Une fois adulte, ce manque de sécurité intérieure fait rechercher quasi exclusivement à l’extérieur de soi et de façon excessive, auprès d’une autre personne (un membre de la famille, un ami, le partenaire) le moyen d’être validé, rassuré. L’estime de soi dépend alors totalement de cette autre personne.

Unsplash
Qu’est-ce que la dépendance affective génère ?
On peut être dépendant affectif et vivre de façon satisfaisante lorsque l’on a un travail peu exigeant ou suffisamment maîtrisé ou bien que la personne dont on dépend affectivement comble nos besoins de validation.
Lorsque la relation est déséquilibrée, que ces besoins ne sont plus couverts, le travers inconscient du dépendant est de s’oublier pour maintenir la relation coûte que coûte. a fonctionne un temps, mais à ne pas fixer de limites à l’autre, on peut se retrouver à souffrir davantage « malgré tout ce que l’on fait pour lui/elle ». Il est des cas également où pour tenter d’anesthésier sa souffrance, le dépendant tombe dans l’addiction (alcool, tabac, drogue, médicaments, jeux…)

Unsplash
Que peut faire la Sophro-Analyse des Mémoires Prénatales de la Naissance et de l’Enfance ?
En état de relaxation, vos ressentis corporels permettent de retrouver la source de votre mal-être et de vous en libérer en toute sécurité, que l’on se souvienne de son histoire ou pas. S’agissant de vécus traumatiques, le protocole sécurisé permet d’aboutir une situation figée dans le passé pour se libérer de ses conséquences dans le présent. Il existe d’autres origines de la dépendance affective qui ne relèvent pas du trauma. Je citerai l’exemple d’Isabelle. Peu sûre d’elle, ses relations de couple et dans son travail sont source d’anxiété quasi permanente. Elle dit pourtant faire beaucoup d’efforts…
Lors d’une séance, elle recontacte une émotion douloureuse qu’elle connait bien dans sa vie d’adulte. Une angoisse, un sentiment de rejet. Elle se sent toute petite. Lors de l’exploration elle perçoit la présence de sa mère mais celle-ci est froide, distante. Elle ne sent pas sa chaleur, son amour. Je l’interroge sur ce qu’elle se dit de cette froideur. Ce qui lui vient, c’est « je ne mérite pas d’être aimée » – Elle vient de recontacter l’origine de la croyance qui pilote ses relations affectives.
Je l’invite alors à explorer ce qui se passe pour sa mère : ses cellules se souviennent. C’est l’époque où son frère, un peu plus âgé, était hospitalisé. Il était entre la vie et la mort. Isabelle comprend alors avec ses ressentis qu’en fait, sa mère était angoissée et n’était pas, peu disponible pour être dans des démonstrations affectives avec elle. Ça n’a duré qu’un temps mais la douleur émotionnelle d’Isabelle a été si intense qu’elle continuait d’impacter sa vie relationnelle.
Après cette prise de conscience, Isabelle recontacte, toujours dans ses ressentis, cette part de sa maman qui l’aime malgré tout et nous prenons le temps pour qu’elle l’intègre. Sa croyance de ne pas mériter l’amour, tombe. Aujourd’hui, Isabelle est en mesure de dire non, de dire stop et de faire entendre ses besoins autant qu’elle peut entendre ceux des autres et choisir d’y répondre ou pas. Sa sécurité intérieure est établie. Elle est maintenant autonome sur le plan affectif. Ses relations de couple et avec ses collègues sont plus apaisées. Quand c’est nécessaire, elle les gère avec une bien plus grande sérénité.
(*) : https://www.cairn.info/quand-la-relation-parentale-est-rompue–9782100721375-page-7.htm?contenu=resume
par Hélène LICARI, praticienne en Sophro-Analyse recommandée du réseau Médoucine.
Trouvez un praticien en sophro-analyse recommandé près de chez vous sur Médoucine.
À lire aussi :