Les fêtes de fin d’année sont bien souvent des moments propices aux excès, et la note peut parfois être douloureuse lorsque l’organisme devra encaisser le tout.
Ainsi, préparer son corps aux repas de fête peut être un bon moyen d’éviter bien des maux une fois Noël et le jour de l’an passés. On prendra bien évidemment soin d’être plus dans la modération que dans l’excès, mais il existe plusieurs astuces à connaître pour préparer son organisme.
Lorsqu’on sait qu’on va devoir enchaîner plusieurs repas copieux, on optera en amont pour une alimentation saine et détoxifiante. L’ayurvéda (médecine traditionnelle indienne) est un excellent guide dans cette préparation, car elle va permettre d’allier rééquilibrage alimentaire et écoute de ses propres besoins afin de faire cohabiter plaisir et santé au moment des fêtes (et tout au long de l’année).
Amélie Clergue, praticienne en ayurvéda du réseau Médoucine, nous donne ses astuces pour une préparation réussie avant les repas de fête.
Opter pour une alimentation anti-inflammatoire et détox
Dans les jours qui précédent le marathon des repas des fêtes, opter pour une alimentation anti-inflammatoire et détoxifiante permettra de nettoyer et de calmer l’organisme. Cela commencera dès le matin en buvant à jeun le jus d’un demi-citron dans un verre d’eau tiède. Ce shot de vitamine C plein d’énergie permettra également de nettoyer le foie.
Au moment des repas, on limitera au maximum les aliments contenant du gluten et du lactose afin de renforcer l’axe anti-inflammatoire, apaiser le microbiote et gagner en énergie. On essaiera également de diminuer les protéines animales en adoptant une alimentation semi-végétarienne (un repas végétarien sur deux par jour).
Bien entendu, on limitera au maximum les sucres, c’est à dire les aliments à charge glycémique élevée, et surtout les sucres rapides ainsi que les produits industriels, les sodas et alcools.
Côté bons réflexes à adopter on prendre le temps d’apprendre à bien mâcher pour laisser le temps à la salive de commencer le travail digestif. On favorisera les soupes qui auront un effet détox et réchauffant tout en apportant une bonne dose de vitamines et de minéraux.
Si l’on souhaite s’alimenter en fonction de sa typologie ayurvédique, on pourra se rapprocher d’un praticien afin de savoir à quelle catégorie on appartient.
Par exemple, les Pitta éviteront de manger épicé et mangeront un aliment cru à tous les repas, les Vata éviteront le cru et augmenteront les légumes et les féculents et les Kapha s’orienteront sur des choses légères comme les bouillons et les soupes et éviteront les sucres.
On pourra également jouer avec les épices pour faciliter la digestion en prenant soin de les choisir en fonction de sa typologie.
Enfin, continuer d’avoir une activité physique pour s’aérer et veiller à avoir un sommeil de qualité sera également primordial.
Ecouter son corps pendant les repas de fêtes
Une fois le corps bien préparé, on continuera de veiller à sa bonne santé pendant les repas de fête. Manger en pleine conscience en développant son attention pleine et entière à ce que l’on mange est un excellent moyen de ne pas”se remplir”, mais de véritablement savourer.
Cela ne signifie pas de se restreindre, mais plutôt de ne pas se laisser emporter par l’euphorie sans même prêter attention à ce que l’on mange.
Rester à l’écoute de ses sensations de faim et de satiété permettra d’éviter de se gaver. être à l’écoute de ses sensations alimentaires est essentiel pendant les repas de fête, mais aussi durant toute la période.
Le corps donne de nombreux signaux et sauter un repas si l’on n’a pas faim lorsque celui de la veille a été très copieux n’est pas du tout problématique, cela permettra de laisser le système digestif au repos.
Qui plus est, après un repas lourd le corps aura souvent envie de choses plus saines, il faut écouter cette demande plutôt que de consommer les restes de la veille.
L’objectif est de se faire plaisir pour ne pas être dans la frustration, mais aussi de prendre en considération ses sensations pour ne pas donner plus au corps que ce qu’il peut assimiler et supporter afin de ne pas le regretter en janvier.
Amélie Clergue, praticienne en ayurvéda recommandée du réseau Médoucine