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Hypnose : la solution aux phobies ?

3 décembre 2019

Selon le dictionnaire, une phobie : “Crainte angoissante et injustifiée d’une situation, d’un objet ou de l’accomplissement d’une action.” (1) “Réaction irraisonnée d’angoisse et de répulsion, suscitée de façon persistante et injustifiée par un être vivant, un objet ou une situation.” (2) Ou encore : “La peur n’est pas en relation avec la réalité du danger présenté par l’objet ou la situation…”. (3) Andy, Hypnothérapeute à  Montpellier nous en dit plus sur les phobies et sur leur accompagnement avec l’hypnose.

Qu’est-ce qu’une phobie ?

Il est souvent très difficile pour quelqu’un qui souffre d’une phobie d’entendre ce type de phrases : “Ce n’est qu’une araignée”, ou “Ce n’est pas très haut ! Arrête ton cinéma”, et toute autre phrase rassurante. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit là d’une réponse rationnelle, logique, à une réaction qui n’est ni rationnelle, ni logique, ni même contrôlable !

« Être Phobique » ou « Avoir une phobie » ?

Ce sont deux choses différentes. Être phobique se réfère à un état psycho-pathologique, une manière « d’être » face à l’autre. De ce fait, enlevez sa phobie à un phobique et il y a fort à parier qu’une autre se mette en place. Ce n’est pas ce dont je parlerai dans cet article.

Avoir une phobie, c’est souvent une réaction, devenue caduque, à un événement dont on ne se souvient pas. Imaginons, pendant l’enfance, se faire piquer par une guêpe. L’enfant enregistre que les guêpes font mal et il s’en méfie. Alors que cette réaction semble salutaire, imaginons que l’entourage de ce même enfant soit dans l’exagération, la panique, avec de l’agitation, des cris… c’est alors cette réaction-là qui est enregistrée, celle de la peur panique. Et bien des années plus tard, le souvenir de la piqûre est partie, mais la réaction reste ! Il ne s’agit, évidemment, que d’un exemple parmi tant d’autres. La recherche nous démontre le fonctionnement prédictif et émulatif du comportement humain, qui fait que bon nombre de nos comportements viennent de la société, ou des générations précédentes. Et souvent, c’est en notre faveur, à notre avantage. En milieu hostile, ce sont souvent les plus vigilants qui survivent… Mais lorsque ce comportement devient problématique, handicapant, comment faire ? Comment faire pour désactiver une réaction quand on ne sait pas d’où elle vient ou quand on ne la contrôle pas ?

L’hypnose, un outil puissant pour accompagner les phobies

En hypnose, nous avons plusieurs outils qui permettent d’accompagner les personnes qui souffrent de phobies. Le choix se fera alors selon la nature, l’origine ou la sévérité de la phobie, et c’est déjà la première étape, où l’hypnothérapeute vous accompagnera dans une compréhension nouvelle de cette phobie, tout en identifiant les liens qui vous relient à elle. Si la base de cette phobie est un événement traumatique, alors il peut être intéressant d’envisager une approche RITMO® (4). Dans d’autres cas, on peut vous proposer une régression. Votre hypnothérapeute pourra vous informer sur les différentes formes de régression, notamment en « associé » ou en dissocié. Un des livres références de Milton Erickson, “L’Homme de Février”, explique par exemple le traitement d’une phobie de l’eau par régression associée.

Mais bien souvent, pour se libérer d’une phobie, il suffit de défaire ces liens ! On peut alors voir une phobie qui nous a pourri l’existence depuis parfois des décennies, s’envoler en quelques minutes ! Un procédé dit de “désactivation d’ancres” permettra alors de ne plus relier le stimulus (guêpes, araignée, eau, foule) à la réaction (accélération cardiaque, respiratoire, hyperventilation, panique).

Cette désactivation peut prendre plusieurs formes, mais, souvent, une fois l’état d’hypnose installé, le praticien procédera à des évocations des souvenirs de réactions phobiques, accompagné parfois de contacts, expliqués au préalable et acceptés (des points d’ancrages). En alternant avec des souvenirs de moments plus tranquilles, progressivement, c’est cette réaction agréable qui vient s’imposer sur la réaction phobique, et la personne découvre avec quelle facilité déconcertante elle parvient à ne pas “paniquer” devant l’objet de ses peurs.

Attention. La phobie n’est pas “inversée” : une personne ayant la phobie des abeilles ne deviendra pas apicultrice du jour au lendemain… mais même si elle continue à ne pas aimer la source de sa phobie, ce sera “comme tout le monde”, c’est la partie « panique » de la réaction qui sera désactivée. Alors, vue la facilité, la rapidité et la simplicité de la procédure, prenez rendez-vous avec votre hypnothérapeute, et libérez vous !

Par Andy Kirkby, Hypnothérapeute recommandé par le réseau Medoucine.

Sources :

(1) https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/phobie

(2) https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P2013

(3) DSM 5

(4) https://lili-ruggieri.psy-en-mouvement.fr/r-i-t-m-o

 

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