Parmi les signes indésirables auxquels les femmes sont confrontées autour de la pré-ménopause, puis de la ménopause, figurent les transformations de leur peau. Comprenons les mécanismes en cause et voyons comment agir en amont, mais aussi une fois que les premiers signes sont là.
La ménopause : un bouleversement hormonal qui a des effets visibles sur la peau !
Les hormones sexuelles féminines, oestrogènes et progestérone, sont les principaux acteurs en cause dans la sécheresse de la peau et donc son vieillissement.
Ainsi, les estrogènes ont notamment pour effet de stimuler la production de collagène et d’élastine, protéines responsables du maintien et de la souplesse de la peau. Elles ont aussi pour rôle de booster la synthèse d’acide hyaluronique. Quant à la progestérone, elle agit sur la production de sébum, elle permet de retenir l’eau au niveau de la peau et va donc favoriser son éclat et son élasticité.
Quand le taux d’estrogènes et de progestérone est correct, la peau est parfaitement hydratée, ce qui donne un teint frais, éclatant. Mais quand leur taux chute, comme au moment de la ménopause, la peau devient alors plus sèche. Elle va perdre en fermeté… et les rides apparaissent…

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Un conseil primordial pour préserver une peau souple et éclatante : la prévention
Les ennemis de la peau, responsables de sa sécheresse et de son vieillissement prématuré, nous les connaissons : soleil, tabac, alcool, pollution, manque de sommeil, stress…
Alors, essayons de repousser au maximum ceux sur lesquels nous pouvons agir :
- veiller à ne s’exposer au soleil qu’aux heures les moins chaudes de la journée,
- halte à la cigarette, à l’alcool,
- prendre soin de son sommeil,
- adopter des techniques de gestion du stress…
Et, seul moyen d’hydrater l’organisme en profondeur : boire, boire et encore boire, de l’eau et des tisanes, seules boissons véritablement hydratantes, à hauteur de 1,5 litres par jour en moyenne.

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Et après, une fois que les premiers signes de sécheresse cutanée sont là, comment agir ?
Pour limiter les effets des bouleversements hormonaux sur notre peau, il est possible d’agir de l’intérieur et de l’extérieur.
Notre alimentation joue ici un rôle très important. Il faudra privilégier une alimentation anti-oxydante, de qualité biologique, la plus proche possible du régime méditerranéen :
- beaucoup de légumes, de saison et de toutes les couleurs,
- beaucoup de fruits,
- des oléagineux, comme les amandes, les noix, les noisettes…
- des céréales de bonne qualité, c’est à dire complètes ou semi-complètes, surtout du riz, du petit épeautre, du sarrasin,
- des légumineuses, telles que lentilles, pois, fèves,
- du poisson au moins 3 fois par semaine, notamment les « petits poissons gras » riches en omégas 3 comme les sardines, les maquereaux, les harengs,
- et consommer des huiles vierges de première pression à froid, comme les huiles d’olive, de colza, de lin, de chanvre…
Les huiles d’onagre et de bourrache, riches en acides gras essentiels et en vitamine E, pourront être consommées en complémentation, en cures renouvelées 2 à 3 fois par an. Et éviter les aliments défavorables tels que les produits industriels transformés, les matières grasses animales, les produits sucrés…
Pour nourrir la peau par l’extérieur, les huiles végétales restent nos meilleures alliées. Sont particulièrement recommandées pour les peaux matures les huiles de rose musquée et d’avocat, qui possèdent toutes deux des propriétés régénératrices. L’huile de noisette est intéressante pour les peaux sensibles et va favoriser une hydratation en profondeur de la peau.
Et n’oublions pas de pratiquer une activité physique quotidienne, remède contre tous les signes de l’âge, internes comme externes !
par Christèle Mellet, praticienne en naturopathie recommandée du réseau Médoucine.
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