Faire la paix avec son image de soi

Lorsqu’on aborde la question de l’image de soi, il y a tout un tas de choses qui remontent. Tout le monde est convaincu que c’est un point central de beaucoup de problématiques émotionnelles et physiques et que cette question est au cœur de beaucoup de transformations intérieures. Et c’est vrai !

Notre image de nous a une importance primordiale. Mais une fois ce constat fait, souvent, on s’arrête là. Ok, et après ? Comment transformer son image de soi et faire la paix avec elle ?

Une question d’identité

L’image qu’on a de soi correspond à comment on se visualise, à la fois d’un point de vue physique et psychologique. Dans la société actuelle, la tendance est au jugement, à la comparaison, et à la dépréciation. C’est malheureux mais c’est vrai.

Combien d’entre vous ont eu des profs, des parents, ou des amis qui vous ont dit que vous étiez nuls, que vous n’arriveriez à rien, que ce que vous faisiez n’avait pas d’importance, etc. Les compliments sont rares, et souvent, on nous a appris à nous limiter, à ne pas oser, pour ne pas éblouir les autres, qui pourraient être jaloux de notre lumière.

Pourtant, l’image de soi est une projection de notre identité. Imaginez-vous devant un miroir : le miroir nous renvoie votre image, votre reflet mais ce que vous voyez n’est pas vous ! C’est le fameux « ceci n’est pas une pipe » de René Magritte. En fonction du miroir dans lequel vous regardez, il peut y avoir un effet grossissant, rétrécissant, déformant, voire un filtre couleur. Qu’est ce qui est vrai dans l’image que vous projetez sur ce miroir ?

La dualité entre notre être et l’image de nous est complexe : beaucoup croient ce qu’ils voient. Aussi, si on voit un reflet dans un miroir grossissant, on va avoir tendance à croire qu’on a grossi. Le pouvoir de l’imagination peut même aller jusqu’à nous persuader que c’est le cas, et modifier notre comportement pour qu’on grossisse vraiment jusqu’à ce que notre corps corresponde au reflet observé. Cela est d’autant plus vrai que la vision est répétée.

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Se défaire du regard de l’autre

L’ image de soi est énormément influencée par le regard et les injections des autres. Les autres nous jugent, et nous collent des étiquettes, comme s’ils avaient le pouvoir de nous mettre dans des cases, de nous définir, de choisir qui on est. « Tu es moche, tu es nulle, tu es égoïste, tu ne sais pas faire, tu n’y arriveras pas ». En nous collant des étiquettes, d’autres choisissent l’image qu’on voit. Comme si c’est eux qui choisissaient le miroir ou le filtre dans lequel on se regardera.

Ils souhaitent nous dire qui on est. Mais ils jugent sans savoir ce qui est à l’intérieur : « don’t judge a book by its cover » disent les anglais. Et souvent, le jugement de l’autre est un reflet du propre mal-être de l’autre, souvent lié à blessure intérieure qu’il projette. Nous sommes nous aussi des miroirs les uns des autres. Un de Accords Tolèques nous dit « n’en fais pas une affaire personnelle » : ce que l’autre projette ne nous appartient pas mais appartient à l’autre, cela permet de faire le tri entre ce qui nous appartient ou pas, de rétablir une barrière entre soi et l’autre et ainsi de retrouver son identité propre.

Se répéter « je suis nulle, je suis bête… » est très fort. Les mots ont un pouvoir infini : on devient ce que l’on met derrière « je suis » à force de répétition.  Plutôt que d’accepter de se faire coller une étiquette, je peux choisir et définir moi-même qui je suis.

Je n’empêcherai jamais l’autre de dire des choses, mais je peux choisir ma propre étiquette, choisir qui je veux être. Pour cela, je dois savoir ce qui est important pour moi, d’où je viens, et de transformer mes expériences passées en forces.

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Le secret d’une image de soi rayonnante

Quelle est la clé de la paix intérieure et d’une image de soi rayonnante ? En définissant moi-même mon identité et en m’affranchissant du regard de l’autre, je reprends mon pouvoir personnel. Si je change les affirmations que je me répète, je transforme mes croyances. Je m’apporte de l’amour sans attendre que d’autres m’en apportent.

Et toi, par où commences tu à remplir ton vase d’amour et de paix intérieure ? Quelle est la nouvelle étiquette que tu souhaites avoir ?

par Alice Rebière, praticienne en naturopathie et maître praticien en PNL, recommandée du réseau Médoucine.

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