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Les baby blues : Au féminin et au masculin

29 novembre 2019
Les baby blues :Au féminin et au masculin

La grossesse est une curieuse aventure, aucune ne se ressemble.

Nous ne sommes pas toutes égales pendant cette traversée : Nous sommes plus ou moins touchées par les troubles physiologiques, les hormones -que nous ne contrôlons pas-, les transformations physiques…

Nous avons toutes notre propre histoire, à laquelle vient s’ajouter des nouveaux chapitres. Une histoire qui se transmet de mère en fille dès notre naissance, car dès notre naissance nous avons déjà notre capital ovocytes.

Porter un enfant, donner naissance sont des moments merveilleux à vivre, mais parfois, il arrive que la coupure du cordon ombilical rompt le lien avec bébé.

Si ce lien était déjà fragile, la réalité de la naissance fait sombrer la maman dans ce qu’on appelle le baby blues.

Comment se manifeste le baby blues ?

Le baby blues est décrit comme un bref épisode de déprime, après l’accouchement et qui touche près de 60% des femmes.

Il survient environ 3 jours après l’accouchement avec la chute des progestatifs et dure à peu près 3 jours, le temps que le bouleversement hormonal se calme progressivement et sans aucune intervention.

Il se manifeste par des pleurs, des insomnies, un mal-être général, un grand sentiment d’incompréhension et de solitude, parfois un désintérêt de son bébé.

Il faut veiller à ce que cet épisode ne s’installe pas, et si au bout d’une dizaine de jours, le malaise persiste, il faut consulter car ce peut être les signes d’une dépression post-natale.

Pourrait-on prévenir le baby blues ?

L’histoire de chaque femme est différente et la maternité remet tout en question pour certaines. Certains souvenirs rejaillissent douloureusement et la jeune future maman se trouve déstabilisée.

Il faut en plus compter sur des émotions disproportionnées par les hormones et leur chute massive après l’accouchement. L’Obstétricien et la sage-femme pendant l’accompagnement de la grossesse peuvent déceler ces fragilités et diriger la future maman vers la sophrologie.

Le baby blues paternel également ?

La déprime post-natale ne serait pas propre à la femme, et dans une société où l’on tente de donner une place plus importante au père (les congés paternels) il n’est pas étonnant de voir les 4 à 10% des hommes seraient concernés.

Catherine ALIOTTA (Fondatrice et présidente de la chambre syndicale de la sophrologie) a évoqué dernièrement le baby blues paternel.

Les causes et les troubles sont différents bien évidement.

Il serait plus question d’une angoisse à la venue de ce bébé et des responsabilités futures, du désintéressement de la jeune femme pour son époux au profit de sa relation fusionnelle avec son bébé.

Il s’agit là de retrouver un juste équilibre dans le couple, et la sophrologie peut répondre à ces jeunes parents pour que chacun trouve sa place et son rôle de parent dans l’harmonie retrouvée.

En quoi la sophrologie peut-elle être efficace ?

La sophrologie a déjà prouvé ses bienfaits en matière d’accompagnement à la périnatalité, depuis la conception par procréation assistée ou non, à l’accompagnement à la préparation à l’accouchement.

La demande que font les femmes est principalement de retrouver de l’énergie, de la sérénité, de l’apaisement, de la confiance en soi et en leurs capacités à être une bonne mère, de recréer le lien avec le bébé perdu lors de la séparation.

Il arrive parfois que l’enfant est fantasmé, idéalisé pendant la maternité et que la réalité de la naissance soit bien différente de ce qu’elles imaginaient.

Les femmes qui viennent à mon cabinet sont souvent adressées par leur sage-femme, après la visite post natale, soit par la gynécologue, ou bien leur médecin traitant.

Soit par elles-mêmes rapidement à la sortie de la maternité pour éviter que la dépression s’installe durablement, ou plus tard, malheureusement lorsque la dépression s’est déjà installée et en accompagnement d’un traitement médical.

Par un accompagnement personnalisé et une écoute attentive, elle apprendra à prendre du recul par rapport à ses angoisses, à se libérer de ses tensions (tant physiques, que mentales et émotionnelles), et enfin à se recentrer/reconnecter par ses sens à cette nouvelle femme qui est devenue maman.

L’accompagnement pour le papa est aussi une écoute attentive, sans jugement, avec respect pour faire baisser l’anxiété, se décharger de ses émotions, retrouver l’estime de soi, sa juste place, retrouver la confiance en soi et en son couple.

Des exercices de relaxation dynamique et des visualisations seront proposés comme pour tous les accompagnements en sophrologie.

Merci à Patricia Faletto, thérapeute recommandée du réseau Médoucine.

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Patricia Faletto A propos de l'auteur
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